Quantcast
Channel: Commentaires sur : Les enfants institutionnalisés (71)
Viewing all articles
Browse latest Browse all 9

Par : Bruno KANT

0
0

Un élément de réponse:

http://www.liberation.com/page.php?Article=377082

Tchernobyl

Si quelques familles sont parties, le gros de la population, qui n’avait nulle part où aller, paie aujourd’hui le prix de la radioactivité, dans l’indifférence des autorités russes et du reste du monde.

Cancer de la thyroïde, tumeur au cerveau, leucose, malformations congénitales, anémie, retards de croissance, cataractes, perturbations psychiques, épilepsie, retard mental… L’air las, le directeur de la clinique pour enfants de Novozybkov, Valeri Prikhodko, feuillette ses statistiques. «Dans la région, nous diagnostiquons 3 434 maladies par an pour 1 000 enfants, contre une moyenne de 2 103 pour 1 000 en Russie, résume-t-il.


Né en février 1987, neuf mois après l’explosion de Tchernobyl, Viatcheslav est régulièrement hospitalisé depuis l’âge de 14 ans. «C’est pas de chance d’être né ici, mais que voulez-vous y faire ?» résume-t-il, maigre et extrêmement pâle. «Tout le monde nous a oubliés», complète Vera, mère de deux garçons de 12 et 6 ans : l’aîné a une maladie de la cornée et a déjà pratiquement perdu un oeil, le petit enchaîne les infections. «Je sais bien que tout ça est lié aux radiations. Nous servons de cobayes, ici, accuse sa mère, mais où aller ? Personne ne nous attend ailleurs.»


Viewing all articles
Browse latest Browse all 9

Latest Images





Latest Images